mardi 27 octobre 2015

Au marché aux fleurs d'Hanoï



C'est un marché nocturne. Les fleurs s'y choisissent à la lueur des lampes torches... Mais le train a eu du retard et il fait quasiment jour quand on arrive.
Le marché débute sur les 2h du matin et, pendant les premières heures, il est réservé à la vente en gros. La vente au détail, avec des prix évidemment plus élevés, démarre elle à l'aube.
Malgré l'heure "tardive", c'est une débauche d'odeurs et de couleurs. Certains revendeurs disposent de sorte de kiosques, d'autres ont dressés leur étalage à sur des tables, à même le sol ou même sur leur vélo !
Ça déborde d'orchidées, d'oiseaux de paradis, d'oeillets, de gerberas, de lys et surtout de roses en boutons encapuchonnés dans de petits filets blancs... On se croirait dans un jardin extraordinaire.





































Pour cette visite, Cam ne s'est pas joint à nous... Il est allé récupérer sa tablette qu'il a oublié sur sa couchette. Même pas -encore- rendu compte. Nous étions en route pour le marché quand le téléphone de Toï a sonné. C'était Nguyet à Motaïba qui le prévenait que l'IPad de Can l'attendait à la gare... Mais ce qui interpelle tout autant que l'honnêteté de l'employée de ménage qui l'a retrouvé, c'est la chaîne de transmission... Elle a alerté ses responsables qui se sont enquis auprès des services de réservation à la gare de Lao Cai sur les occupants du compartiment, services qui les ont renvoyés sur Motaïba... tout çà en même pas un quart d'heure... Honnêteté et efficacité sidérantes, non ?

1 commentaire:

Eric HUYNH a dit…

INcroyable, oui, cette chaîne de transmission!
J'ai fait le marché de nuit... de nuit, il y a quelques années, avec des amis artistes. Les acheteurs observent les fleurs à la lampe torche et on mange du canard aux nouilles à 3h du matin (perso, j'ai pas pu). Dommage qu'on n'ait pu voir ça. Mais c'était ça ou la relève de la garde au mausolée de l'oncle Ho, y'a pas photo. c'est le cas de le dire...